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De bonnes pratiques forestières et des partenariats solides améliorent les possibilités de loisirs

Irving Woodlands invite les amateurs de VTT et de motoneige à explorer cette saison plus de 800 kilomètres de sentiers et de routes sur ses terres en pleine propriété au Nouveau-Brunswick.

Les ententes d'utilisation des terres conclues avec QuadNB et l'Association des motoneigistes du Nouveau-Brunswick permettent aux membres des deux organisations d'accéder en toute sécurité aux sentiers existants sur les terres d'Irving Woodlands et de les entretenir, ce qui augmente les possibilités pour les amateurs de plein air de la région de sortir et de profiter des forêts néo-brunswickoises.

Les amateurs de VTT et de motoneige intéressés devraient s'adresser à leur club local respectif pour obtenir les cartes des sentiers de leur région.

Robert Fawcett, directeur des relations avec les entreprises d'Irving Woodlands, explique que c'est grâce à des générations de gestion forestière que nous sommes en mesure de répondre à la demande croissante des consommateurs pour les produits forestiers tout en veillant à ce que les terres puissent être utilisées à des fins de conservation et de loisirs.

"Les bonnes pratiques forestières, notamment la plantation d'arbres et l'utilisation responsable d'herbicides, nous permettent de produire plus de bois avec une empreinte plus petite que jamais", a déclaré M. Fawcett. "Le fait de pouvoir répondre à la demande croissante des consommateurs en produits forestiers renouvelables sur une parcelle de terrain plus petite signifie que l'on peut consacrer davantage de ressources aux objectifs de conservation et de biodiversité, ainsi qu'aux possibilités de loisirs.   

Ensemble, ces mesures contribuent à la santé, à la diversité et à la résilience des forêts, à l'abondance des populations d'animaux sauvages, à une conservation de classe mondiale et à une économie forte qui profite à tous les Néo-Brunswickois.

Notre approche est mise en œuvre au niveau du paysage, englobant tous les hectares de la forêt et descendant jusqu'au plus petit site unique. Ces trois piliers sont liés par notre engagement à long terme à financer la recherche, ce qui nous aide à comprendre les impacts de la gestion forestière au niveau du paysage. Nous appliquons les résultats de la recherche pour adapter notre stratégie de gestion forestière et nos plans opérationnels afin de maintenir notre engagement en faveur de la conservation et de la biodiversité.

Notre engagement en faveur de la recherche

Depuis 1990, nous avons investi plus de 30 millions de dollars dans la recherche forestière, évaluée par des pairs, afin d'en savoir plus sur les poissons, la faune et la flore de notre région, ainsi que sur l'impact de la gestion forestière. Ces recherches nous permettent de nous assurer que nous utilisons les meilleures données scientifiques pour orienter notre stratégie de conservation dans l'ensemble de la forêt et que nous faisons tout notre possible pour éviter, minimiser ou atténuer les impacts. Nous sommes un partenaire fondateur de nombreux projets de recherche sur la faune et la forêt et avons collaboré avec des dizaines de chercheurs et plus de 100 étudiants diplômés.

Notre comité consultatif sur la recherche forestière (FRAC) a été créé en 1998 pour réunir les gestionnaires forestiers et les chercheurs. Les objectifs du FRAC sont d'identifier, de défendre et de mener des recherches pour combler les lacunes en matière de connaissances. Les travaux de nos partenaires de recherche sont souvent évalués par des pairs et publiés. Nous nous concentrons actuellement sur les impacts au niveau du paysage sur l'eau, les oiseaux, les coléoptères, les bryophytes, les élans, les cerfs et la diversité des arbres. Grâce à nos dizaines d'années d'expérience en matière de recherche, nous avons pu démontrer que la gestion forestière et les efforts de conservation ont un rôle clair à jouer dans le maintien de la biodiversité sur les terres que nous gérons.

Points forts de la recherche

Habitat des oiseaux chanteurs - Depuis 2016, nous nous sommes associés à des chercheurs de Ressources naturelles Canada, de l'Université Carleton et du Service canadien de la faune pour mener une étude continue visant à comprendre la présence et les préférences en matière d'habitat des espèces d'oiseaux chanteurs dans les forêts de notre région. La recherche se concentre en particulier sur la paruline du Canada et le moucherolle à côtés olive, qui figurent sur la liste des espèces préoccupantes du gouvernement fédéral. Les conclusions préliminaires de cette recherche montrent que les deux espèces sont flexibles dans leur sélection d'habitat et que les forêts gérées/travaillées offrent un habitat abondant à ces oiseaux chanteurs. Nous observons également la plus grande diversité d'oiseaux chanteurs sur nos terres forestières en tenure libre par rapport à d'autres terres adjacentes gérées de manière moins intensive.

Comprendre le climat : interactions entre les orignaux et les tiques d'hiver - Afin de mieux comprendre les impacts des tiques d'hiver, du changement climatique et de la prédation sur les populations d'orignaux, nous sommes l'un des principaux sponsors d'un projet de recherche en cours, en partenariat avec l'Université de Laval, l'Université de Montréal, l'Université du Nouveau-Brunswick et les provinces du Nouveau-Brunswick et du Québec. À ce jour, 286 veaux ont été équipés de colliers GPS dans cinq régions afin d'évaluer leurs déplacements et leur survie, ainsi que la santé des populations d'orignaux. Les résultats préliminaires suggèrent que les tiques augmentent la variabilité de la survie des veaux et de l'abondance des orignaux.

Habitat du cerf de Virginie dans la forêt exploitée - Nous nous sommes associés à six groupes de recherche et gouvernementaux dans le cadre d'une étude en cours sur l'impact de la sylviculture intensive sur la population de cerfs de Virginie. Ce projet de quatre ans vise à comprendre la sélection de l'habitat par les cerfs en fonction de l'épaisseur de la neige et de la rigueur de l'hiver, de la disponibilité de la nourriture, du couvert forestier et d'autres facteurs. En utilisant les données des animaux munis de colliers, nous pouvons prédire la croissance de la population de cerfs de Virginie et la façon dont ils utilisent la forêt, ce qui permet de déterminer les zones appropriées à conserver pour l'hivernage des cerfs.

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En plus de mettre 800 kilomètres de sentiers à la disposition des amateurs de VTT et de motoneige au Nouveau-Brunswick, Irving Woodlands entretient et fournit un accès public gratuit à des sites de conservation de classe mondiale comme le Parc naturel Irving à Saint John et les Dunes à Bouctouche.